Bien plus qu’un sport, le tour de France représente dans le cœur des Français une véritable institution fédératrice. Toutes les communes françaises désirent faire partie des rares privilégiées qui accueillent cette course mythique. La ville de Roubaix, absente depuis 1985, est enfin de retour parmi les heureuses élues.
Ce qu’il faut retenir de la 105e édition
Tous rêvent de vaincre les Alpes, de porter le maillot jaune et de parader sur les Champs Élysées. Mais un seul y est parvenu. Arrivé le 29 juillet, le gallois Geraint Thomas, grand vainqueur, est monté sur le podium en compagnie du Néerlandais Tom Dumoulin et de son coéquipier Britannique Chris Froome.
Les cyclistes se sont élancés de Noirmoutier le 7 juillet. Les observateurs noteront que certaines nouvelles villes organisatrices ont fait leur apparition, et qu’il n’y a eu qu’une seule course contre-la-montre en individuel. La rudesse du parcours s’en trouve inchangée, avec une mention spéciale pour la piste pavée de Roubaix, une grande première pour ce sport. De nombreux participants s’y sont frottés, en plus des sorties de route habituelles.
Au risque de passer pour chauvin, quelques-uns de nos compatriotes se sont tout de même illustrés. Julian Alaphilippe, a été sacré meilleur grimpeur. Et deux Français ont réussi l’exploit de se placer aux 2 premières places d’un sprint.
À la 9e étape, il a fallu battre le pavé
Le coureur Allemand John Degenkolb est celui qui est parvenu à dompter la piste dantesque.
Le tour de France, c’est 21 étapes et 3 349 kilomètres de plaines, de hautes montagnes et de terrains accidentés. Mais c’est aussi l’occasion de redécouvrir le patrimoine de nos villes et villages de France. Avec 190 pays du monde et autant de paires d’yeux braqués sur l’événement, elle constitue une véritable manne financière. Roubaix l’a bien compris et a investi 450 000 euros dans ce projet. Le maire, optimiste, pronostique une retombée de 1 800 000 à 4 500 000 euros grâce aux 40 euros dépensés en moyenne par les 10 millions de spectateurs, aux magasins qui ne désemplissent pas et aux hôtels affichés complets. Et ce ne sont pas les routes remises en état pour l’occasion qui vont déplaire aux riverains.