Le cinéaste Arnaud Desplechin, né en 1960 à Roubaix, a pris l’habitude de revenir dans sa ville natale pour y tourner des scènes pour ses films, dans de vrais décors.
Un lieu de prédilection pour ses tournages
Affichant une préférence marquée envers sa ville natale comme toile de fond de plusieurs de ses œuvres cinématographiques, Arnaud Desplechin a constitué une sorte de jeu avec les spectateurs, en intégrant des lieux de Roubaix dans ses scènes. Y étant visiblement très attaché, il considère Roubaix comme « très cinématographique ». Il a tourné à ce jour à Roubaix quatre de ses réalisations de cinéma d’auteur, en totalité ou en partie.
Tout a commencé en 1991, avec le tournage à Roubaix d’une majeure partie de son premier moyen-métrage, intitulé « La Vie des morts ». En 2007, il revient à Roubaix pour tourner « Un conte de Noël », mettant en vedette Catherine Deneuve. Puis en 2014, il a consacré un mois à Roubaix au tournage de « Trois Souvenirs de ma jeunesse ». Il a d’ailleurs remporté pour ce film plusieurs prix et honneurs, dont en 2016 un César du cinéma dans la catégorie Meilleur réalisateur. L’attachement du cinéaste pour Roubaix se consolide en 2016, avec le tournage du film « Fantômes d’Ismaël ».
Des détails à propos du film Fantômes d’Ismaël
Le cinéaste a prévu en tout huit semaines de tournage pour réaliser son prochain film Fantômes d’Ismaël. Après avoir effectué quelques scènes dans la ville de Tourcoing, l’équipe de tournage s’est déplacée à Roubaix pour ne rester qu’une seule semaine (mi-août 2016). Le cinéaste a retenu les lieux suivants : le collège Baudelaire (où 10 salles ont été réquisitionnées pour les costumes et les loges), le marché de l’Alma, le parc de Barbieux, de même que le vieil hôpital. D’autres scènes de ce film seront tournées à l’étranger, comme Prague, Tel Aviv, et même au Maroc. Dans le film, le personnage Ismaël se réfugie à Roubaix pour y « fuir les femmes », a confié le cinéaste.
Crédits photo: https://en.wikipedia.org